Jean-François Copé, candidat à la primaire LR : "Maintenant, il faut que l’État libère l’économie et réinvestisse le régalien"
Le maire de Meaux et député LR de Seine-et-Marne s’appuie sur son expérience d’élu de terrain pour proposer un programme s’appuyant sur "une méthode de gouvernement totalement rénovée". Explications.
Le résilient tranquille, tel est le nouveau Jean-François Copé. Après une tourmente politique qui en aurait emporté plus d’un, le député-maire de Meaux a retrouvé sérénité et confiance en lui. Mieux, il a choisi, selon son propre terme, d’être “bienveillant”. Il reçoit dans son bureau à l’Assemblée nationale, Cour Montesquieu, un peu à l’écart des couloirs “agités”, avec il est vrai un mélange d’indulgence et de complicité. Il est candidat à la primaire de la droite et du centre de novembre prochain. Il affirme disposer des parrainages nécessaires. Sa force est d’avoir été tout au long du quinquennat Sarkozy une sorte de spectateur engagé. Président du groupe majoritaire des députés UMP de 2007 à 2012, il a pu mesurer les forces et les faiblesses de la gouvernance Sarkozy. Conforté par cette expérience, Jean-François Copé présente un programme sans concession qui embrasse l’économie à travers le prisme de la liberté, et l’approche civilisationnelle à travers le marqueur de la laïcité. Son livre, ‘Le Sursaut français‘, publié en tout début d’année, détaille les contours d’un vaste chantier de reconstruction dont les fondations pourront toujours servir lors des multiples échéances électorales à venir.
“Le Sursaut français’, le titre de mon livre, est une référence historique à la bataille de la Marne d’août 1914. Vous savez que j’ai fait construire à Meaux, la ville dont je suis maire, le musée de la Grande guerre. En l’occurrence, c’est l’évocation de ce sursaut comme étant une marque très française. Notre pays a souvent connu des périodes de décrochage, de déclin, et à chaque fois il a su, à des moments où tout semblait perdu, organiser son sursaut et se redresser. C’est Valmy, le sens de la bataille de la Marne ou du 18 juin 1940. C’est cette idée que j’ai reprise d’un pays qui décroche, et qui à un moment donné de son histoire sent qu’il faut absolument organiser le sursaut. Le slogan de ma campagne, dans la droite ligne de cela, c’est : “on ne recule plus”, qui est l’adresse que Joffre avait écrite à ses soldats en leur disant : “on ne recule plus, il faut se faire tuer sur place”. Plutôt que de reculer, il s’agissait d’empêcher les Allemands d’arriver à Paris.
Une crise de commandement
La droite bonapartiste est une autre référence historique. Aujourd’hui, c’est la droite décomplexée, c’est synonyme en tout cas. J’ai travaillé ce concept que j’ai proposé aux Français depuis plusieurs années. Qu’est-ce que la droite décomplexée ? C’est une droite qui n’est pas du tout extrémiste, contrairement à ce qu’on a pu dire, qui a des valeurs – la famille, le travail, la libre entreprise, le mérite, la considération, la reconnaissance, l’effort, l’ordre, la sécurité, la générosité sans assistanat. Voilà quelques-unes des valeurs que je défends. La caractéristique de cette droite, c’est qu’elle ne fait pas de langue de bois pour nommer les problèmes, et n’a pas la main qui tremble quand il faut décider. C’est la marque de fabrique de la droite décomplexée.
Pourquoi je vous dis cela ? Parce que partout où je me rends, j’entends les Français me dire : “le pays n’est plus commandé”. Il y a une crise majeure de commandement, c’est le marqueur de ma campagne et de mon message aux Français : le retour du commandement. Aux lecteurs d’entendre ce message qu’il y aura vraiment un choix stratégique pour les Français à l’occasion de cette élection primaire et de cette présidentielle. Est-ce qu’on continue la cogestion avec des syndicats ultra-minoritaires, violents, qui sont capables d’aller jusqu’à prendre en otage le pays plutôt que de laisser les réformes se faire pour le bien de l’intérêt général ? Ou est-ce que l’on revient aux fondamentaux de la démocratie, c’est-à-dire que l’on refuse l’idée que la démocratie soit faible et que l’on rappelle que le président de la République est le seul à avoir la légitimité du suffrage universel. C’est de lui que doit procéder la décision.
“La droite décomplexée est une droite qui n’est pas du tout extrémiste, qui a des valeurs – la famille, le travail, la libre entreprise, le mérite, la considération, la reconnaissance, l’effort, l’ordre, la sécurité, la générosité sans assistanat”
Que des acteurs sociaux apportent leurs contributions, leurs réflexions, leurs observations et même leurs critiques, c’est naturel et normal. En revanche, le dernier mot doit rester à l’exécutif et à sa majorité, actuellement c’est ça qui ne va plus. Nous sommes dans une cogestion avec les partenaires sociaux, et d’ailleurs avec les partenaires sociaux les plus extrémistes. Qui a bloqué le pays ? Ce n’est pas la CFDT. C’est la CGT, pour les ouvriers et les salariés, c’est l’Unef pour les étudiants, c’est Nuit Debout pour les gauchistes.
Résultat des courses, nous n’avons plus une loi qui réforme le travail. Nous avons un bout de texte qui a été charcuté dans tous les sens et qui est marqué par le recul. Le problème, c’est que les Français que je rencontre me disent, “la gauche témoigne qu’il n’y a plus de commandement en France”. Malheureusement, la droite, dans le quinquennat précédent avait, elle aussi, reculé. On n’a pas réformé les 35 heures, etc.
Les grandes erreurs et les priorités
Quelles sont mes priorités ? Il faut revenir un peu sur le passé. Il y a eu trois grandes erreurs commises par la gauche : la retraite à 60 ans, les 35 heures, et l’explosion des impôts. C’est l’erreur historique de la gauche depuis les 30 ou 40 dernières années. La droite de son côté a commis l’erreur de ne jamais avoir le courage de revenir sur ces réformes qui ont plombé la compétitivité du pays et qui sont à l’origine du décrochage de la France. Dans ce contexte, je crois qu’il faut qu’on oriente vraiment, de manière très claire, le pays sur les quinze décisions à prendre pour remettre la France en ordre de marche. Ces quinze décisions tournent autour de trois objectifs : réhabiliter la liberté d’entreprendre, rétablir l’autorité et la sécurité, lutter contre les influences du communautarisme salafiste. Pendant trop longtemps, l’État a été omniprésent dans l’économie et a trop reculé sur le régalien. Maintenant il faut que l’État libère l’économie et réinvestisse le régalien.
“Trois objectifs : réhabiliter la liberté d’entreprendre, rétablir l’autorité et la sécurité, lutter contre les influences du communautarisme salafiste”
Le compromis social ne peut pas tenir lieu d’action politique. Un compromis ça a du sens si ça permet de moderniser un pays. Si ça doit se traduire par l’immobilisme, ça n’a pas de sens. C’est bien ça qui se passe aujourd’hui. Il n’y a jamais eu de compromis social, c’est une vue de l’esprit. Il y a eu au fil des dernières années une réalité derrière ce mot. Pour les employeurs, c’était d’obtenir la paix sociale en échange de toujours plus de charges, de taxes et de réglementations. Avec l’accord tacite des pouvoirs publics. Au détriment de l’emploi, de la croissance et de la compétitivité. Par rapport à cela, je pense qu’il faut donner un nouvel élan à notre politique économique et sociale et fonder ce nouvel élan sur trois idées.
Les trois piliers d’un nouvel élan
Premier pilier : faire de la consultation des salariés le premier objectif du dialogue social dans l’entreprise – sans passer par le filtre syndical. Un projet proposé par l’employeur, relatif au temps de travail, à l’évolution des rémunérations ou aux grands projets de l’entreprise ne pourra jamais être mis en cause par les syndicats s’il est approuvé par la majorité des salariés. C’est pour ça que je vais beaucoup plus loin que tous les autres candidats.
Deuxième pilier : faire un effort majeur pour baisser les impôts et les charges. Je propose le transfert de 30 milliards d’euros de charges sociales patronales sur trois points de TVA, une baisse de l’impôt sur le revenu de 5 milliards, la suppression de l’ISF, une baisse de 4 milliards des charges sociales salariales. Et enfin, je milite pour un allégement du Code du travail, reprenant ainsi l’esprit de la première version de la loi travail du gouvernement.
“Faire de la consultation des salariés le premier objectif du dialogue social dans l’entreprise – sans passer par le filtre syndical”
Troisième pilier : il est relatif au nouveau rapport qu’il faut entretenir avec le travail au XXIe siècle. Nous sommes à l’heure du numérique. Imaginer que l’on puisse encore considérer le CDI éternel dans la même entreprise pendant toute une carrière, est-ce réaliste ? Je ne le crois pas. Il nous faut donc prendre en compte le fait qu’il est plus important aujourd’hui, et encore plus demain, d’avoir un métier que d’avoir un diplôme. D’où la réforme profonde de l’Éducation que je propose : apprentissage à 14 ans, autonomie totale des collèges, sélection à l’entrée d’Université. J’ajoute l’attribution à chaque jeune dès l’âge de 16 ans d’un numéro de Siret pour l’inscription au registre du commerce, l’invitant ainsi, quand son âge lui permet et s’il le souhaite, à travailler, gagner un peu d’argent, se mettre à son compte, créer sa propre petite entreprise. Bref, libérer le rapport à la création de valeur au travail…
Le changement radical de méthode
Vous me demandez comment concilier tout ce programme avec le temps électoral. Cela m’amène à vous présenter ce qui est la base de mon projet : le changement radical de méthode. Je considère que la procédure législative telle qu’elle existe aujourd’hui est totalement inadaptée à l’ampleur de la tâche. Une loi normale, sans drame, c’est un parcours de dix-huit mois entre les passages au Conseil d’État, en Conseil des ministres, les lectures dans les deux assemblées, vous connaissez tout le système… C’est une procédure qui date de la fin du XIXe siècle, et nous somme au XXIe siècle.
Je ne vois qu’une solution, s’inspirer de ce qu’a fait le Général de Gaulle en 1958. Je propose que l’on utilise un des articles de la Constitution, en l’occurrence l’article 38 qui permet de gouverner par ordonnances sous le contrôle du Parlement. Cette procédure réduit les délais à deux mois. Mon idée, si je gagne la primaire au mois de novembre, est de présenter aux Français pendant tout le temps de la présidentielle, les quinze ordonnances qui regrouperont les trois objectifs – liberté économique, autorité, lutte contre le communautarisme islamiste – que j’ai évoqués tout à l’heure. Ces textes seront connus et amendables par le grand public dans le cadre d’une vraie consultation avec les Français.
“La procédure législative telle qu’elle existe aujourd’hui est totalement inadaptée à l’ampleur de la tâche”
Élu à la présidence de la République, je ferais campagne pendant le mois qui suit avec les candidats aux législatives sur ces quinze ordonnances. Le 2 juillet, le Parlement est invité à voter une loi habilitant le gouvernement à légiférer par ordonnances et à la fin du mois d’août, les ordonnances sont promulguées et ratifiées. Ainsi le quinquennat est dédié non pas, comme c’est fait traditionnellement, à s’interroger pour savoir si on devrait décider, mais à appliquer, évaluer, et le cas échéant, modifier au bout d’un certain temps les décisions déjà prises.
J’ajoute un dernier point. Je suis en désaccord avec tous mes concurrents de la primaire qui préconisent un référendum ou des référendums. Comme si l’épisode du Brexit ne les avait pas interpellés ! Je l’ai d’ailleurs toujours dit. Pourquoi ? Parce qu’en vérité, je suis arrivé à cette conclusion que la vraie légitimité du suffrage universel est celle de l’élection du président de la République. Au référendum, les gens ne répondent jamais à la question posée. Cinq ans c’est court et long, c’est un contrat connu de tous.
Le front de la sécurité
À l’heure de la mondialisation il n’y a plus de frontière. En vérité, nous avons hélas vu qu’un poseur de bombe peut venir de partout et de nulle part. Il peut être Français ou ne pas l’être, et frapper de manière aveugle dans les conditions qui nécessitent une réorganisation complète du Renseignement. L’objectif est de réarmer l’État face à des menaces qui sont réelles et qui conduisent les Français à vivre dans la peur. Il est indispensable, là encore, que les démocraties se rappellent au bon souvenir de leurs agresseurs, qu’elles montrent que démocratie ne rime pas avec faiblesse.
Sur ce front de la sécurité, les Français attendent surtout des résultats. J’ai fait le diagnostic, grâce à mon expérience de maire de Meaux, que l’insécurité n’est pas une fatalité, pour peu qu’on prenne les choses en main. Or nous sommes aujourd’hui un pays qui est sous-sécurisé et dont la vulnérabilité à la délinquance, à la criminalité et au terrorisme est très forte. Je ne vois pas d’autre solution, après avoir beaucoup consulté, qu’un effort massif d’embauche de 50 000 policiers, gendarmes, magistrats, gardiens de prisons et militaires.
L’impératif de laïcité
La laïcité ? Ce n’est pas l’interdiction de la religion. C’est la liberté d’exercer son culte mais à condition que l’on respecte le culte des autres et qu’on respecte les lois de la République. À partir de là, pour moi, le problème est simple : il y a un des trois cultes monothéistes – l’islam – qui n’est pas organisé par la loi de 1905, puisque sa présence en France est postérieure. Comme toujours lorsqu’il y a des pratiques qui ne sont pas codifiées, eh bien ça laisse libre cours à tous les extrémismes. C’est exactement ce qui est en train de se passer. Donc je propose un code de la laïcité qui, en une dizaine de mesures, fixe les règles qui doivent être appliquées. Je considère là encore qu’on ne peut le faire que par ordonnance. Ce sera l’une des quinze ordonnances.
Mon idée est de régler un certain nombre de problèmes. Par exemple le statut des imams, les ministres des cultes pour le culte musulman qui aujourd’hui ne répondent à aucune règle. L’idée c’est que ces imams passent un diplôme de laïcité délivré par une université française et qu’ils maîtrisent le français. Pas question de faire les prêches en arabe ! S’ils n’ont pas ce diplôme, s’ils ne parlent pas correctement le français, ils ne pourront pas être ministre du culte en France. Aujourd’hui, c’est l’anarchie la plus complète.
Deuxième exemple, je préconise que soit établi dans le Code pénal un délit qui permette de sanctionner les propos islamistes radicaux. Aujourd’hui ça n’existe pas. Troisième exemple, je propose l’interdiction du port de signe religieux visible, en l’occurrence le voile, dans l’ensemble des établissements publics.
“Je propose un code de la laïcité qui, en une dizaine de mesures, fixe les règles qui doivent être appliquées. Je considère là encore qu’on ne peut le faire que par ordonnance”
L’interdiction à l’université, c’est ce que propose Nicolas Sarkozy, mais j’estime que ça ne va pas assez loin. Il faut que l’interdiction vaille pour l’ensemble des bâtiments publics : mairies, tribunaux, hôpitaux dans lesquels se passent des choses inacceptables. Je propose qu’il y ait, dans un autre ordre d’idée, des carrés confessionnels dans les cimentières et que ce soit acté. Je propose que les entrepreneurs puissent fixer sur la base d’un règlement intérieur les conditions éventuelles d’exercice du culte dans l’entreprise, de telle sorte que ce ne soit en aucun cas imposé par les salariés. Bien sûr des chartes existent déjà, sauf qu’aujourd’hui, elles n’ont pas de couverture juridique. Quand Paprec, une entreprise spécialisée dans le recyclage, a pris ce type d’initiative, elle n’était couverte par aucun texte.
Je ne suis pas en charge de dire ce qu’il en est de l’exercice du culte. Mais dès lors qu’il y a des dérives constatées, et c’est les règles que j’ai fixées, elles doivent être sanctionnées. Ce qui compte, ce sont les actes. On n’a pas à tenir des propos qui relèvent de l’islamisme radical. On n’a pas pour les imams à faire des prêches en arabe. On n’a pas à porter la burqa.
Port du voile et menus de substitution
Je n’aurais pas proposé il y a quelques années l’interdiction du voile à l’université. Mais lorsque j’observe qu’un certain nombre de jeunes filles que j’ai vu grandir à Meaux, à qui j’ai même parfois remis des prix sportifs et que je voyais en short, et qui maintenant, quasiment du jour au lendemain, se mettent à porter le voile, je me pose des questions. Lorsque je les interroge, certaines me disent qu’elles le font parce qu’elles y ont été contraintes par une pression amicale, familiale, sociale. Elles ont donc été contraintes de porter le voile et de choisir une forme d’enfermement. Parce que, forcément, ça dissocie des jeunes filles qui ne portent pas le voile. Je pense qu’il faut entendre ce message.
“Elles ont donc été contraintes de porter le voile et de choisir une forme d’enfermement. Parce que, forcément, ça dissocie des jeunes filles qui ne portent pas le voile”
Et puis je crois qu’il appartient aussi à la République parfois d’aider à résoudre quelques contradictions. Que faut-il penser d’une étudiante qui porte le voile à l’université et qui se destine à une carrière administrative qui la mènerait naturellement, quelques mois après l’obtention de son diplôme, à ne plus porter le voile puisqu’elle serait fonctionnaire ? Reconnaissons quand même qu’il y a un moment où il faut se dire les choses. C’est tout l’objet de ma démarche.
Il faut trouver des limites certes. Je ne pense pas que le port du voile dans les établissements publics soit acceptable. Je pense en revanche que les menus de substitution dans les cantines, c’est quelque chose que nous devons tolérer. Que tous les enfants ne mangent pas du porc pour des prescriptions religieuses, il faut le respecter, ce n’est pas un problème. Car s’il n’y a pas d’autre menu, les enfants ne mangeront rien. Il faudra qu’on m’explique pourquoi un enfant qui a le diabète a un menu de substitution et pourquoi celui qui ne mange pas de porc n’en aurait pas.
Mon originalité
Si je devais résumer, je dirais trois points. Il faut réarmer la Nation avec des moyens de sécurité. Il faut remobiliser la République avec la laïcité qui, aujourd’hui, n’est pas clairement organisée pour nos compatriotes de confession musulmane, qui sont les premières victimes du fait des ambiguïtés. Il faut redonner du sens au patriotisme pour la jeune génération.
“Il faut réarmer la Nation avec des moyens de sécurité. Il faut remobiliser la République avec la laïcité”
C’est tout l’esprit de mes propositions sur l’école, indépendamment de ce que j’ai évoqué tout à l’heure. Je suggère qu’à intervalle régulier – toutes les semaines ou tous les mois, c’est encore un débat – il y ait dans chaque école, pour les élèves, au même moment, une cérémonie de salut au drapeau tricolore et d’hymne national. Et j’y ajoute l’uniforme dans chaque collège. Je trouve que c’est plutôt assez intéressant que chaque élève ressente une appartenance au collège dans lequel il se trouve. L’autre jour, à l’occasion d’une réunion “Génération France” sur l’école, le directeur d’un Institut d’excellence confiait que ses élèves avaient l’uniforme. Tous les enfants en Angleterre ont ça !
Comme vous le voyez, je propose un programme qui est très complet, qui est très universel, qui a pour particularité d’être chiffré et argumenté. En l’occurrence, c’est certainement aujourd’hui le programme le plus structuré de tous les candidats. C’est important que chacun ait bien en tête que, quand la campagne va vraiment commencer à partir du mois de septembre, j’aurai évidemment avec ce projet une dimension qui fera son originalité. C’est une méthode de gouvernement totalement rénovée.
Par Jean-Michel Lamy
Publié le 12/07/2016. Source : http://www.lenouveleconomiste.fr/