Nouvelle étape

Chers Amis,

Il y a bientôt vingt mois, je décidais de quitter la présidence de l’UMP. Pris pour cible dans ce que chacun appelait à l’époque « l’affaire Bygmalion », mon honneur bafoué par ceux qui tentaient même de la présenter comme une « affaire Copé », je mesurais que la vérité des faits, celle de mon innocence totale, n’était pas celle que l’on voulait entendre. Je n’avais d’autre choix que de me mettre en retrait et de laisser à la justice le temps de faire éclater la vérité.

Après vingt mois d’une enquête minutieusement menée, c’est cette vérité des faits qui se trouve rétablie. Mon domicile et mes bureaux perquisitionnés, j’ai été entendu par les enquêteurs en audition libre en juillet dernier. Ce 8 février, convoqué par les juges en tant que témoin assisté et après cinq heures pendant lesquelles j’ai pu à nouveau dire mon innocence, ils ont décidé que rien, effectivement, ne justifiait que je sois mis en examen.

J’en éprouve, après toutes ces épreuves, un sentiment de justice et une profonde émotion.

Je n’en veux pas à ceux qui, alors qu’ils n’en savaient rien, m’ont trop vite jugé et condamné. Tout au plus aimerais-je qu’ils reconnaissent avoir été emportés par un effet d’emballement et une forme d’aveuglement. Faire de moi le bouc émissaire, et même le coupable idéal, était alors si simple et si commode.

Mais surtout, je veux exprimer ma profonde reconnaissance à celles et ceux, nombreux, qui ont bien voulu me croire lorsque, sans cesse, je réaffirmais ma totale innocence. Je les remercie d’avoir, sans jamais faiblir ni faillir, été à mes côtés. Croyant comme moi en la justice. Respectueux de la présomption d’innocence que beaucoup, à tort, avaient oubliée et même allégrement piétinée.

Ces vingt mois m’ont beaucoup appris. Sur la force de mon engagement d’abord, lorsque, me posant la question de savoir si je devais tout abandonner, je mesurais que je ne le pouvais tout simplement pas, par respect pour les valeurs que mes parents et mes professeurs m’ont transmises. Ces valeurs que je veux servir et promouvoir sans relâche. Sur la nature humaine et la violence en politique, ensuite, persuadé désormais de l’absolue nécessité d’introduire plus de bienveillance, de respect et d’esprit constructif dans nos débats et nos réflexions. Sur les Françaises et les Français, enfin et par-dessus tout, puisque, redevenu libre, je pouvais de nouveau partir à leur rencontre en entamant un long voyage à travers la France. En dialoguant avec eux, j’ai entendu leurs espoirs et leurs peurs, leurs attentes et leurs déceptions. Mon livre, Le Sursaut français, en retranscrit le récit minutieux et, surtout, propose un projet pour permettre à la France, notre pays qui va à la fois si bien et si mal, d’entrer de plein pied dans le 21ème siècle et retrouver le rang qui est le sien.

La vérité faite, mon honneur et mon intégrité rétablis, c’est avec et pour les Françaises et les Français que je veux maintenant franchir une nouvelle étape et partager mes propositions pour un Sursaut français !

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Commentaires

  • TOUSSAINT-DAUFFY Marion

    , par TOUSSAINT-DAUFFY Marion Répondre

    Bonsoir Jean-Francois,

    Heureuse d’apprendre que vous n’êtes pas mis en examen. 20 mois on passer, 20 mois de galère et aujourd’hui enfin le résultat tombe et je suis contente de celui-ci.

    Cependant, je n’ai jamais douté de votre innocence, j’en avait la conviction et je le savais.

    Et je veux vous dire qu’ensemble nous ferons de grandes et belles choses pour la France.

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