Non au Burkini, non aux vacances salafistes !

La semaine dernière, dans l’indifférence des principaux responsables politiques de gauche et de droite, j’ai été le seul à tirer le signal d’alarme pour dénoncer cette lamentable journée « burkini », organisée par une association musulmane dans un parc aquatique des Bouches-du-Rhône. Il y avait là les germes de tout ce qui est contraire à nos valeurs et dont nous ne voulons pas en France : le communautarisme et l’idéologie salafiste qui supplantent les lois de la République, le prosélytisme agressif, la mise en cause de l’égalité homme-femme. Heureusement, notre mobilisation a payé et cet « évènement » scandaleux a été annulé.

Je découvre cette semaine une affaire tout aussi grave et condamnable  : celle des vacances organisées par une association musulmane dans le département des Hautes-Alpes. A première vue, rien d’anormal : il est parfaitement légitime que des associations, confessionnelles ou non, souhaitent réunir des familles qui partagent certaines convictions pour passer des vacances ensemble. Le problème vient quand on apprend : 1. Que ces « vacances » sont placées sous le patronage de l’imam salafiste d’Aubervilliers Aami Hassen, menacé d’expulsion pour des propos jugés radicaux et contraires à nos lois, et qui devait délivrer des enseignements durant ce séjour 2. Que la Caisse d’allocations familiales subventionnait une partie de ce séjour. En clair, que l’Etat, par le biais de la Caf, finançait indirectement une association confessionnelle qui se revendique d’un imam proche des salafistes et menacé d’expulsion… Aberrant ! Depuis une enquête a été diligentée par la Caf, qui, au nom de la séparation de l’Eglise et de l’Etat et du refus du prosélytisme, a annulé cette participation financière.

Ce nouveau fait montre à quel point les intégristes islamistes ont développé une stratégie « d’entrisme », profitant du moindre défaut de vigilance ou de la moindre faiblesse de la puissance publique pour faire prospérer le communautarisme et le prosélytisme. Les services de la Caf ont eu le bon réflexe mais je déplore le silence assourdissant des responsables politiques qui devraient, au contraire, condamner de tels agissements et rappeler nos valeurs.

Concrètement, je demande trois choses :

1. Que l’exécutif, par la voix de la Ministre des affaires sociales, soutienne officiellement la décision prise par la Caf de supprimer ses financements à ce séjour salafiste. Une voix forte doit se faire entendre au plus haut niveau de l’Etat.

2. Qu’une enquête approfondie soit menée sur l’association qui organise ces vacances et, plus largement, que la Caf, comme les autres services de l’Etat, veillent à ne pas financer de telles associations à caractère prosélyte qui collaborent avec des imams radicaux. Il faut « faire le ménage » dans les subventions !

3. Qu’on fasse toute la lumière sur le cas de cet imam Aami Hassen dont on nous dit qu’il est en cours de procédure d’expulsion pour radicalité, mais qui se retrouve en tête de gondole d’un séminaire d’enseignement pour des familles et des enfants dans les Hautes-Alpes au plein cœur de l’été… Si, vraiment, cet homme, de nationalité étrangère, tient des propos contraires à nos valeurs et à nos lois, alors il doit être immédiatement expulsé !

En tout état de cause, la République doit se réaffirmer. Elle ne doit plus jamais reculer. Elle ne doit plus rien laisser passer. Les radicaux qui nous testent, jusque dans les détails du quotidien, doivent savoir que nous serons intraitables pour défendre nos lois, nos valeurs, notre mode de vie.

Pour ma part, si je l’emporte à la Primaire de la droite et du centre et que je suis élu président de la République, dès les premiers jours de juillet, avec le soutien de la nouvelle majorité parlementaire, je prendrai par ordonnances les décisions qui viseront à fixer les règles et les pratiques qui, dans le respect des convictions de chacun, seront pleinement compatibles avec les lois de la République. Par exemple, j’interdirai le port du voile dans les établissements publics. Je créerai aussi un délit qui permette de punir – et au besoin expulser - tous ceux qui tiennent des propos islamistes radicaux inacceptables, agressifs et insultants.

Le combat que nous avons à mener pour la France est intellectuel, culturel, politique ! Face à l’intégrisme, on ne recule plus !

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Commentaires

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